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Ce qui de la rencontre s’écrit

« Quand une rencontre a lieu, le monde change. » Pierre Naveau

 

 

 La rencontre amoureuse : un risque à prendre, ou pas

Selon Lacan, Le rapport sexuel n’existe pas. Dès lors, comment une rencontre entre un homme et une femme est-elle possible ? À partir de cette question, Pierre Naveau propose une lecture de ce qui s’écrit dans la rencontre amoureuse. Il chemine à partir d’un préalable : l’amour est « ce qui prend son élan à partir d’un impossible ».

Au principe de toute rencontre avec l’Autre, ce qui s’écrit, dans la rencontre amoureuse, suppose de consentir à mettre en jeu la parole. En passer par la parole dévoile le rapport au manque, ouvre la porte à la contingence, au réel propre à chacun. Il s’agit donc, dans la rencontre, d’une écriture qui, par la parole, vient substituer un discours à des jouissances sans rapport, celle de l’homme et celle de la femme.

Pierre Naveau s’attelle à « une traduction » de textes littéraires (Valéry, Aragon…) et de cas cliniques, pour en saisir le vif de la logique. Il dévoile le fil de ce qui fait rencontre, ou pas, au cas par cas.

 

La démonstration s’appuie sur des concepts majeurs : le réel, la castration, la jouissance, l’impossible et la lettre.

Ainsi s’abordent des questions essentielles : qu’est-ce qu’être un homme, une femme ? qu’est-ce que l’amour et à quoi répond-il ? de quelle position fantasmatique se soutient le célibataire ? qu’est-ce qui préside à l’engagement ou au refus de la rencontre ? en quoi le fantasme de chacun y est impliqué selon sa position structurale ?

Ces questions trouvent ici matière à un travail d’élucidation rigoureux, à l’éclairage des textes de Freud, de Lacan, et de Jacques-Alain Miller.

 

La contingence de la rencontre, qui ne se fait pas sans risque, donne chance à la parole de se faire écriture du non-rapport sexuel, par la voie de l’amour, à condition d’y consentir : « ce que dit Lacan […], c’est que, si j’aime, je veux savoir. […] Mais si je veux savoir, cela veut dire que j’en parle. L’amour met en jeu le parlêtre, c’est-à-dire l’être qui, au sens de Spinoza, est affecté par la parole. C’est alors plutôt de la joie que l’on éprouve à faire entendre sa voix. » (p. 200)

On ne peut plus dire n’importe quoi des rapports entres les hommes et les femmes après Lacan, ce livre le fait entendre et nous permet de saisir ce qui se trame entre un homme et une femme.

Anne Brunet

 

Ce qui de la rencontre s’écrit,

Par Pierre Naveau

Éd. Michèle

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