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Souffrances au travail

Rencontres avec des psychanalystes

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« C’est un fait, il y a des souffrances au travail. Nous avons pu le vérifier à ceci : il y a des travailleurs qui souffrent au point de s’emparer de l’offre qui leur est faite de venir rencontrer un psychanalyste dans le cadre de notre association, Souffrances au travail. Ces travailleurs nous sont adressés le plus souvent par un inspecteur ou un contrôleur du travail.

Ils ont déjà fait tout un parcours pour tenter de traiter cette souffrance. […] Ils ont rencontré des syndicats, l’Inspection du travail, un avocat, les Prud’hommes. Ils sont fait appel à la médecine avec prescription d’arrêts de travail voire de médication anxiolytique ou antidépressive.

Néanmoins, malgré ce dispositif, quelque chose de cette souffrance continue son ravage au point que le travailleur frappe à notre porte. Sur un simple coup de fil, il va pouvoir rencontrer rapidement un psychanalyste.

Marie-Hélène Doguet-Dziomba


Sommaire

Introduction  

  • Au travail : qu’est-ce qui fait souffrir ?, Marie-Hélène Doguet-Dziomba
  • L’association Souffrances Au Travail, clinique d’une création, René Fiori

Psychanalystes en prise directe sur le social

  • SAT, psychanalystes en prise directe avec le social ?, Marie-Hélène Doguet-Dziomba
  • La psychologie sur le toboggan technocratique, Anne Ganivet-Poumellec
  • Témoignage d’exode, Anne Ganivet-Poumellec
  • Une erreur d’adresse, Élisabeth Gurniki
  • Un manager court-circuité, Maria Luisa Alkorta
  • La corde et la lettre, Élisabeth Frantz

Désinsertion et solitudes au travail

  • Un styliste, Dominique Pagant
  • Si je ne suis d’aucune utilité, René Fiori
  • Persona non grata, Raphaële Jude

Subjectivités contemporaines : la mort du sujet au travail ?

  • La mort du sujet au travail ? Subjectivités contemporaines et crise du travail,
    Marie-Hélène Doguet-Dziomba
  • « A working mother », Raphaële Jude
  • La frappe du désir, Élisabeth Frantz
  • Un choix du pire, Maria Luisa Alkorta
  • Je ne veux pas sombrer, René Fiori
  • Le compte à rebours, Anne Ganivet-Poumellec
  • Suis-je un être humain ? Dominique Pagant

Conclusion

  • Quand le travail ne vient plus à l’homme, Jacqueline Dheret

Postface, par François Leguil


La souffrance au travail est le signe d’une tragédie sociale. Parce qu’elle est tragique, elle concerne la psychanalyse : elle est une figure de la détresse contemporaine. Ses causes ne se limitent pas aux particularités des situations professionnelles : elles sont au cœur de quelque chose qui concerne l’organisation de la cité et que Jacques Lacan a nommé « l’ordre symbolique ».

François Leguil

La rencontre avec un psychanalyste n’est plus depuis longtemps réservée au seul espace du cabinet de l’analyste, et peut se faire au sein d’associations ou d’institutions orientées par l’enseignement de J. Lacan et de J-A Miller.

Dans cette orientation, le dispositif crée par l’association Souffrances Au travail (SAT), qui reçoit depuis 19 ans, sur un mode libre ou gratuit, des personnes en souffrance sur le lieu de leur travail, est un pari particulier : le pari que la rencontre avec un psychanalyste, opère un bougé, une mise en circuit de la parole et du désir.

Deux signifiants en sont la porte d’entrée : souffrance et travail, dont se sont emparés les acteurs sociaux : inspecteurs du travail, médecins, psychologues, psychiatres pour se faire les prescripteurs de SAT.

 

Poids 0.215 kg
Auteur

Éditeur

Date de publication

2012

Nombre de pages

128

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