Présentation :
En psychanalyse, la topologie des nœuds de Lacan constitue une révolution. C’est par le nœud borroméen que Lacan choisit de représenter la structure du sujet, le R du réel, le S du symbolique et le I de l’imaginaire.
Quels en sont les ressorts, et en quoi cette topologie est-elle décisive pour la clinique ? Voilà quelques-uns des axes dépliés dans cet ouvrage.
Cet ouvrage sillonne le tout dernier enseignement de Lacan, à la lumière de la lecture qu’en propose Jacques-Alain Miller, pour mettre en évidence le tournant décisif qu’il constitue. En effet, Lacan y opère un changement de paradigme fondamental en introduisant les nœuds et leur maniement.
Dès lors, l’inconscient n’est plus abordé à l’aune de l’Autre et de ses articulations, du sujet et de ses symptômes à lire. Il devient serrage singulier des éléments constitutifs de l’expérience humaine autour d’un point d’exclusion interne qui constitue le plus intime de chacun.
En cela, la topologie lacanienne est une révolution, et les nœuds deviennent essentiels d’un point de vue éthique et clinique. Ce livre propose d’examiner la manière dont advient la jouissance du corps vivant à partir de l’impact du langage sur le corps, et les modalités selon lesquelles ce corps parle, c’est-à-dire dont la subjectivité se déploie, toujours unique.
Anne Colombel-Plouzennec est psychanalyste, membre de l’École de la Cause Freudienne et docteure en psychanalyse. Elle signe là son premier ouvrage.
Sommaire :
Introduction
Du vivant à la vie
La théorie des nœuds chez Lacan
Ce qui advient ente corps et langage
Le déploiement de la subjectivité
Le nouage borroméen : ça serre et ça tient
Les nouages non booroméens : le registre des inventions
Conclusion : l’apport des nœuds à la pratique analytique
Bibliographie