Logique du sinthome. Mise en pratique
Cette étude explore des cas et des œuvres qui relèvent tout autant de l’avant-garde artistique que de la folie, qui eurent fonction de suppléance au dénouement de la structure subjective de leurs auteurs.
Le symptôme névrotique tient à ce que Freud appelle complexe d’Œdipe, Lacan en a extrait la structure par la réduction au signifiant du Nom-du-Père qu’il pose dans son dernier enseignement comme le principe fondateur du sujet avec le nouage borroméen des trois instances, réel, symbolique et imaginaire. Il généralisera cette fonction de nouage en substituant à ce terme de symptôme celui de sinthome. La mise en pratique d’une logique du sinthome se fonde sur un paradoxe au regard de la logique logicienne car elle n’est pas identifiable aux formes de l’argumentation en chacun des chapitres du présent ouvrage, mais dans la relation diagonale qui les relie. Nous y reconnaîtrons la mémorable opposition entre raison analytique et raison dialectique.
Ainsi cette étude explore des cas et des œuvres qui relèvent tout autant de l’avant-garde artistique que de la folie, qui eurent fonction de suppléance au dénouement de la structure subjective de leurs auteurs. Le sinthome donnant lieu à une création, une invention, il est transversal à tous les champs de savoir. Il amène à considérer toute l’importance d’une question qui relève de l’arrimage de la lettre et du corps, tant chez Laurie que chez Wolfson, Wölfli ou Artaud.