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Actualité éditoriale de la Librairie

La Librairie a le plaisir de vous annoncer la parution de deux nouveaux ouvrages qui seront présentés lors de la prochaine soirée prévue le 21 octobre.

Les directeurs des J52 se joindront à l’équipe de la librairie pour rencontrer les auteurs ! 

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Les nouveautés

Présentation :

La thèse neurobiologique : l’être humain est un cerveau, le cerveau est une machine à traiter de l’information. Logeant toute causalité dans le cerveau, cette thèse réduit l’être parlant au silence d’un organe.

Aujourd’hui hégémonique, cette thèse prétend s’imposer à toute conception humaine et sociale, à la psychanalyse et à tous ceux qui y puisent une orientation, elle légitime la mise sous tutelle administrative des pratiques de la parole, elle postule le tout neuro.

À l’endroit de cette idéologie, notre opuscule livre un combat épistémologique, concept contre concept. Car la psychanalyse, elle, fait valoir l’énonciation du sujet : celui-ci dit ce qui cause son tourment, le réel de son symptôme, qui emporte désir, amour et jouissance.

Hervé Castanet : Professeur des universités, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse, il est psychanalyste à Marseille et a publié une trentaine de livres, dont Homoanalysants (2013), Quand le corps se défait (2017) et Cinq grands entretiens au Champ freudien (2021) (Navarin / Le Champ freudien).

Sommaire

 Introduction

CONCEPTS CONTRE CONCEPTS

Psychanalyse et subversion du savoir

Organicisme généralisé

Anomalies cérébrales

Motérialisme contre matérialisme

Enjeu éthique : le parlêtre

RETOUR SUR L’HOMME NEURONAL

Un savant idéologue

Science versus sentiment

De l’élémentaire au complexe

MACHINERIE CÉRÉBRALE

Forçage 1 : l’épigenèse

De l’aplysie à la culture : un gouffre

Forçage 2 : la plasticité

La trace et le signifié disparu

DISJONCTION DU LANGAGE ET DE LA PENSÉE

Une neuro-clinique mentale ?

Reconditionnement neuronal

Autrui sans oripeaux

Naturaliser la vie sociale

Philosophie analytique en embuscade

CONCLUSION

Deux corps, deux biologies

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LA SEXUATION SANS LE GENRE

La jouissance avec les semblants

Rose-Paule Vinciguerra est psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse. Elle est également psychologue et agrégée de philosophie. Auteure de nombreux travaux publiés dans les revues de l’ECF et de l’AMP, elle est co-auteure de De l’amour (Flammarion, 1999), Lacan, l’écrit, l’image (Flammarion, 2000), Qui sont vos psychanalystes ? (Le Seuil, 2002 avec Jacques-Alain Miller et 84 amis), Pertinences de la psychanalyse appliquée (Le Seuil, 2003) et Femmes lacaniennes (Éditions Michelle, 2014).

Ce livre réunit des articles et des travaux adressés au départ à des psychanalystes ; il reprend l’élaboration que fait Lacan du rapport entre les sexes et l’articulation de la jouissance et des semblants autour de cette question. L’importance accordée aujourd’hui aux gender studies et les débats qui traversent les sociétés contemporaines ont amené l’auteure à confronter la recherche de Lacan aux critiques que Judith Butler lui adresse nommément – critiques que l’apport théorique de celui-ci déplace de façon décisive. Doit-on dire que la psychanalyse soutient la domination ancestrale « hétéronormée » qui instaurerait un ordre « prétendument symbolique » en réitérant des modèles appartenant à des stéréotypes ? Peut-on accepter de lire que Lacan privilégierait indûment le phallus dont le lien avec le pénis – qualifié par Judith Butler de « yahvé hébraïque » –, serait par lui élidé ?

La non-différence des sexes dans l’inconscient, leur « bipartition à chaque instant fuyante » font objection à cette charge contre Lacan. Comment, au-delà des identités socialement revendiquées, penser ce qu’il nomme des « options, dites d’identifications sexuées » ? Avec les formules de la sexuation que Lacan élabore, il s’agit de jouissances indépendantes de l’anatomie mais rigoureusement distinctes dans leur articulation aux semblants. À ce point de son enseignement, Lacan a exploré la question de l’incommensurable du rapport entre les sexes. Que Lacan ait desserré la psychanalyse de l’idéologie œdipienne et de son « familialisme délirant », pluralisé les Noms-du-Père, exploré une jouissance dite « pas toute » phallique, n’empêche pas que les jouissances – masculine, féminine, hétéro, homo, bi, trans, queer, ou intersexuées – ne soient jamais que des jouissances « en obstacle » entre le ou les partenaires ; la sexualité ne fonde aucun rapport qui s’inscrive. Le réel est intouché.

In fine, à l’encontre de toutes les reconfigurations socialement construites qu’exalte Judith Butler, le dernier enseignement de Lacan insiste sur le corps où s’inscrit la marque de la vie ouverte à la jouissance et rétive au sens. Le corps ne peut être ouvert à toute nomination performative possible, comme le soutient Judith Butler. Le singulier de ce « foyer brûlant » de la jouissance est sans rapport direct avec les signes du sexué ni avec les multiples nominations de genre. Personne ne peut subjectiver de façon adéquate sa position sexuée.

 

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

La jouissance et les semblants. Rapports entre les sexes.

I. L’IMAGINAIRE, LE SYMBOLIQUE ET LE SEMBLANT

II. LE SEMBLANT PHALLUS ET SES LIMITES

III. SEMBLANTS ENTRE SYMBOLIQUE ET RÉEL

IV. LE TOURNANT D’ENCORE. LES FORMULES DE LA SEXUATION

V. PARCOURS DE L’OBJET a

VI. « IL N’Y A PAS DE RAPPORT SEXUEL »

VII. LE CORPS PARLANT

VIII. ENTRE HOMMES ET FEMMES

IX. LES ARTS DE LA JOUISSANCE

CONCLUSION

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